Le Havre : une dictée des Mots d’Or sans grandes difficultés à la bibliothèque Niemeyer

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La rencontre consacrée à la correction de la dictée des Mots d’Or grand public organisée pour la Semaine de la Langue française et de la francophonie a réuni à la bibliothèque Niemeyer une partie des vingt-cinq concurrents qui s’étaient adonnés à l’exercice une semaine plus tôt au même endroit. Cette dictée avait été organisée par l’association Actions pour Promouvoir le Français des Affaires (APFA).

Après quelques longues considérations (l’homme est toujours très disert) sur ces anglicismes si nombreux dans la langue française, notamment le français des affaires, et les réformes de l’orthographe, qui étaient saluées, Éric Charnay, vice-président national de l’APFA, a présenté le corrigé. Le texte de la dictée comportait peu de grandes difficultés. Mais des fautes pouvaient être faites pour le pluriel de « guet-apens », les « psychés défraîchies », le « poêle archaïque », l’« innumérisme », la « saynète » ou le verbe « abhorrer ». Il convenait aussi de savoir employer correctement cet imparfait aujourd’hui si délaissé et si méconnu : « Quoi qu’il en pensât », « quelle que fût sa fatigue »...

Éric Charnay a également donné aux concurrents une liste et les définitions des termes utilisés dans un court conte terminologique dont ils avaient pris connaissance le jour de la dictée : un texte où les anglicismes étaient évités. Il y était question de Loïc, un « mercaticien autodidacte » et non pas d’un « marketer self-made-man  », devenu « publicitaire » et non pas « avertising man »...

(Presse havraise - Article du site du journal Paris-Normandie du 25 mars 2018)


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