CAMPUS
Le français, c’est (aussi) la langue des affaires !
De gauche à droite, Jacqueline Harb et Christia Aoun, lauréates des Mots d’or 2019
Jacqueline Harb et Christia Aoun sont les lauréates des Mots d’or 2019. Elles
gagnent chacune un séjour à Paris en mars 2020 pour participer à la Semaine
de la francophonie.
OLJ
06/04/2019
Le jeudi 28 mars, lors de la finale organisée à l’amphithéâtre François Bassil de l’Université Saint-
Joseph de Beyrouth (USJ), Jacqueline Harb, étudiante en lettres françaises à l’USJ, et Christia Aoun,
jeune dentiste, ont été proclamées gagnantes du concours les Mots d’or 2019 dans les catégories
respectives « étudiants » et « jeunes professionnels ». Les lauréates gagnent chacune un séjour à Paris
pour participer à la Semaine de la francophonie en mars 2020. De même, deux prix du public ont été
attribués à Marie-Renée Kammouh, de l’Université libanaise, et Ibrahim Chafi, de l’armée libanaise,
suite à un vote serré.
Ce concours, créé en 1988 par l’association Actions pour promouvoir le français des affaires (APFA),
vise à promouvoir le français des affaires auprès des jeunes étudiants âgés de moins de 27 ans, mais
également auprès des jeunes professionnels âgés de moins de 40 ans. Il est organisé au Liban en
partenariat avec l’AUF Moyen-Orient, l’Institut français du Liban et l’Institut des finances Basil Fuleihan.
Un projet d’entreprise fictif
Le concours s’est déroulé en deux phases. La première étape consiste en une épreuve écrite organisée
au sein des établissements universitaires participants pour les étudiants, et auprès de l’Institut des
finances pour les jeunes professionnels. À l’issue de cette épreuve, les candidats ayant obtenu la note
la plus élevée à l’écrit sont invités à passer l’épreuve orale devant un jury d’experts. C’est la seconde
phase du concours. Il s’agit alors de présenter un projet d’entreprise fictive en moins de 3 minutes
chronométrées avec à l’appui une ou deux diapositives.
Huit établissements universitaires ont pris part au concours cette année : l’Université libanaise,
l’Université Saint-Joseph, l’Université Saint-Esprit de Kaslik, l’Université islamique du Liban, l’Université
Jinan, l’Université arabe de Beyrouth, l’Université Notre-Dame (NDU) et l’Université Balamand.
Les sept finalistes de la catégorie « étudiants » et les 7 finalistes de la catégorie « jeunes
professionnels » ont pu défendre leurs projets fictifs d’entreprise devant un jury composé de Philippe
Dubois, directeur général délégué de la SGBL, notre collègue Émilie Sueur, rédactrice en chef à
L’Orient-le-Jour, et Tania Saba, directrice du programme de développement des entreprises au Liban à
Berytech.
Les organisateurs ont rappelé lors de la cérémonie finale que cette initiative est très symbolique parce
qu’elle illustre parfaitement l’universalité du français et peut-être, surtout, parce qu’elle célèbre la
vivacité de notre espace francophone.
Cette cérémonie festive a été rythmée par la musique entraînante d’un groupe d’étudiants de l’USJ qui a
livré pour l’occasion une prestation inoubliable.
L'Orient-le-Jour du 6 avril 2019
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