Cérémonie de remise des diplômes
C’était au Palais du Peuple, le dimanche dernier, que s’est tenue simultanément la remise des prix de la Coupe francophone des Affaires ("Le Mot d’Or 95") ainsi que la remise des diplômes pour les étudiants des classes de BTS qui, à l’issue des deux années de formation après le bac, ont brillamment terminé leur parcours.
À cette occasion, des nombreuses hautes personnalités, dont le ministre de l’Éducation, M. Ahmed Guirreh Wabéri, le ministre de l’Aménagement du Territoire, de l’Environnement et de la Coopération, M. Mohamed Moussa Chehem, le président de l’Assemblée nationale, M. Saïd Ibrahim Badoul, le commissaire de la République, chef du district de Djibouti, M. Saïd Nagueyeh, le chef de la Mission de Coopération française, M. Mouline, la représentante de l’ACCT, Mme Goumaneh, ainsi que des nombreux responsables de sociétés privés ont assisté à cette cérémonie.
Cependant, si l’on doit retenir une chose de cette manifestation, ce serait la prestation des classes de technologie tertiaire dont les élèves de BTS constituent un atout considérable pour le développement économique de notre pays.
Mais, ce serait également la collaboration, combien précieuse, des opérateurs économiques de la place, notamment les chefs d’entreprises ou les représentants d’organisations professionnelles qui, bien sûr, par leur détermination à œuvrer dans l’intérêt de nos futurs cadres ont permis à ces derniers, par des stages d’entreprise, d’avoir une idée réelle du monde professionnel.
Ainsi, cette année, 14 étudiants dont 6 en commerce international et 8 en bureautique secrétariat viennent d’être reçus aux Brevets de Techniciens supérieurs (BTS).
C’est à cette même occasion, pour la deuxième année consécutive, que la Coupe francophone des Affaires, placée sous le patronage du Haut Conseil de la Francophonie, de I’ACCT et de la Délégation générale à la langue française, représentée par M. Rossignol, a été décernée à M. Moustapha Houssein Farah, étudiant en 2e année de BTS (commerce international).
En effet, c’était le 21 mars dernier que 375 candidats de Djibouti (un record absolu contrairement à l’année dernière où l’on avait enregistré 120 candidats) se sont lancés à la quête du "Mot d’Or", à l’instar de 30 000 candidats issus de 34 autres pays francophones. Cette épreuve qu’ils ont eu à surmonter consistait à faire connaître les mots d’aujourd’hui de l’économie et de la gestion (source d’efficacité de toute action), accompagner l’excellence dans la maîtrise du vocabulaire des affaires et développer une pédagogie du mot nouveau et du savoir entreprendre. Certes, avec la Coupe du Français des Affaires, 26 lauréats djiboutiens ont su démontrer avec talent qu’ils savaient adapter l’usage du français au monde de l’entreprise.
En un mot, le "Mot d’Or", c’est l’art de jongler avec les mots, ces mots qui s’envolent quand on s’y attend le moins, ces mots dont le sens part dans tous côtés… bref, ces mots avec lesquels on peut jouer selon sa culture !NASSER F.
(La Nation de la République de Djibouti, 8 juin 1995)
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