ÉDUCATION

LE MOT D’OR RÉVEILLE LE FRANÇAIS

Placé sous le patronage du Haut Conseil de la francophonie, le " Mot d’Or " est une série d’épreuves afin de perpétuer la richesse de la langue française. La neuvième édition a eu lieu hier.

Comme chaque année dans les lycées du département depuis 1988, certaines classes ont planché pendant une heure sur l’épreuve du "Mot d’Or".

Cette manifestation créée à l’initiative d’un inspecteur de l’académie d’Orléans-Tours, M. Lauginie, a pour but de confronter les lycéens et étudiants en économie et gestion à la connaissance de la langue française. Et, notamment, aux mots d’aujourd’hui dans le domaine de l’économie et de la gestion dont les textes sont souvent truffés d’anglicismes.

Mardi, les premières en sciences et technologies tertiaires du lycée berruyer Jacques-Cœur, comme trois autres classes de ce lycée, et bon nombre de classes à Bourges et dans le département, ont passé leurs épreuves réparties en quatre modules.

La première demande de trouver un mot ou une expression de la langue des affaires dont la définition est fournie. Exemple : " école où sont enseignées les théories et les techniques du commerce et de la gestion" ; réponse : école de commerce.

Dans la deuxième épreuve, il s’agit de remplacer dans un texte des mots étrangers ou relevant du franglais par des équivalents français. À titre d’exemple, "boss" est remplacé par "patron", "caddie"par "chariot" et "dispatcher" par "répartir".

Au cours de la troisième épreuve, le candidat doit décrire une pratique commerciale en cherchant un mot nouveau qu’il doit justifier.

Enfin, la quatrième partie permet au lycéen de décrire son projet de création d’entreprise, ou un projet réalisé auquel il aurait participé.

Une heure pour le tout, et un par table.

Chaque épreuve est modulée suivant la classe du lycéen, les épreuves étant proposées à des premières, des terminales et des BTS.

Cinq candidats par classe sont dans un premier temps retenus et les 4 300 lauréats nationaux sont invités aux cérémonies officielles, courant mai.

Les meilleurs seront enfin reçus à Paris, le 21 novembre, lors de la neuvième journée du français des affaires.

Les prix sont des ouvrages, des médailles, des mallettes ou des dictionnaires.

Les élèves devaient trouver des équivalents français à des mots anglais pour des situations économiques précises.

(Le Berry Républicain, édition du Cher, du 20 mars 1996)

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