SEMAINE DE LA FRANCOPHONIE

230 CANDIDATS AU MOT D’OR 1997

Répartis dans quatre lycées de l’agglomération chartraine, 230 scolaires ou étudiants ont participé à l’épreuve finale dans le cadre de la semaine de la francophonie.




24 élèves de BTS action commerciale du lycée Fulbert de Chartres ont participé au Mot d'Or 1997.

On ne dit plus "marketing" ou "leasing", mais "mercatique" et "crédit-bail" ! Depuis quelques années, les amoureux de la langue française ont décide d'abandonner un jargon d’origine anglaise au profit de nouveaux termes de leur langue maternelle.

Hier, dans l'agglomération chartraine 230 candidats de formation tertiaire (économie et gestion) se sont prêtés à l'expérience dans le cadre du concours "Le Mot d’Or 1997". Dans les lycées chartrains Jehan-de-Beauce, Fulbert, Notre-Dame, celui de Luisant, des élèves de première et terminale, ainsi que des étudiants en BTS ont subi les quatre épreuves du Mot d’Or de cette année. Il s’agissait dans un premier temps pour les candidats de trouver les mots qui correspondaient à des définitions appartenant aux domaines juridique, économique, ou informatique.

Ensuite, ils se sont efforcés de retranscrire un texte contenant d’innombrables expressions ou mots étrangers ou défini comme du "franglais", en utilisant des mots équivalents français. La troisième épreuve consistait à inventer de nouveaux mots pour des concepts nouveaux. Il a fallu aux candidats faire preuve d’imagination et de créativité. Les résultats sont parfois décevants, souvent surprenants. Enfin, le quatrième exercice invite l’élève à "entreprendre en français", soit rédiger un projet de création d’entreprise déjà réalisé ou non.

Le Mot d’Or a été créé pour encourager les prises d’initiative des professeurs, des élèves, et des étudiants. Ces initiatives consistaient à faire apprécier les mots de l’économie et de la gestion. Il devait aussi accompagner la recherche d’une plus grande maîtrise du vocabulaire des affaires dans la langue maternelle de chacun. Enfin, le développement d’une pédagogie du mot nouveau et de la volonté d’entreprendre faisaient aussi partie des buts recherchés.

Lors de la remise des coupes " Le Mot d’Or ", les Chartrains se distingueront-ils comme précurseurs dans la langue française appliquée aux affaires ? Si tel doit être le cas, espérons qu’ils nous passeront le mot...

E.G.

QUESTIONS À NATACHA BAMBIER,
élève de terminale au lycée Jehan-de-Beauce.



"Le Mot d'Or m'a permis de m'autoévaluer"

Comment as-tu eu connaissance du concours du mot d’or 1997 et qu’est-ce qui t’a motivé pour y participer ?

Mon professeur de comptabilité en a parlé à la classe, et nous a incitées à nous inscrire. J’ai accepté par curiosité car je ne savais pas vraiment de quoi il s’agissait.

Je t’interromps pendant l’épreuve. Quelles satisfactions tires-tu de ces exercices, quelles difficultés rencontres-tu ?

Le mot d’or m’a permis de me juger, de m’auto-évaluer sur certaines connaissances personnelles. Trouver des équivalents français à des mots d’origine anglaise, c’est intéressant. Par contre, les questions portant sur la vente et l’économie, des matières qui ne font pas partie de notre programme, me posent quelques problèmes.

Parmi les quatre épreuves, quelle est celle sur laquelle vous butez le plus ?

La troisième partie est la plus difficile pour moi. Elle demande beaucoup de créativité, d’imagination.

Propos recueillis par Emmanuel GOUGEON.

(La République du Centre, édition de l'Eure-et-Loir, du 19 mars 1997)

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