COUPE FRANCOPHONE DU VOCABULAIRE DES AFFAIRES 2021
Coupe proposée au grand public
LA DICTÉE DES MOTS D'OR
SEMAINE DE LA LANGUE FRANÇAISE ET DE LA FRANCOPHONIE
Samedi 20 mars 2021Identification du participant :
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Les organisateurs de la Coupe "LE MOT D'OR" vous remercient et vous félicitent d'affirmer, par votre participation, votre volonté d'entreprendre marquée par le souci d'une bonne maîtrise du vocabulaire des affaires, dans votre langue maternelle et en français.SUJET
(le corrigé est donné en vert)Le sujet comporte trois parties. Les réponses doivent être portées sur le sujet lui-même qui sera remis aux organisateurs en fin d'épreuve.
1. Début du conte terminologique : recherche des néologismes.
Soulignez, dans le texte suivant, les néologismes (termes, c’est-à-dire mots ou groupes de mots, nouveaux et termes anciens employés dans un sens nouveau) qui vous paraissent relever du français des affaires (mercatique et action commerciale, commerce (d'articles de sport par exemple), hôtellerie-tourisme, gestion, économie d’entreprise, économie générale, informatique et Internet, etc.) et plus généralement tous les termes qui sont malheureusement souvent remplacés par des anglicismes.
Installé dans le fauteuil à bascule de sa salle de séjour, bien qu’il ne fût pas adepte du cocounage, Rémi sirota une boisson énergétique avec des glaçons et fit un retour en arrière sur sa carrière. Il avait eu une jeunesse assez détendue et même décontractée, plus préoccupé par sa voiture qu’il avait transformée et personnalisée pour la rendre plus stylée, et qu’il allait exhiber en regardant des navets dans les ciné-parcs, ou par la planche de neige en figures libres, la planche acrobatique terrestre ou la marche nordique dont il était accro que par ses études. Mais sa famille n’appartenait pas au gotha et faisait partie tout au plus de la classe moyenne. Après qu’un aquaplanage avait failli lui faire renverser un motard, il avait pris conscience à temps de sa futilité et suivi les cours d’une école de commerce et de gestion.
Il aurait eu envie d’être à son compte et aurait voulu profiter de l’essor des affaires sur la Toile où il espérait trouver un créneau commercial et se lancer dans le commerce en ligne en devenant détaillant en ligne. Un capital d’amorçage et une aide financière au démarrage auraient été nécessaires mais, en dépit de la qualité de son plan de développement d’entreprise, il ne put trouver ni argent du cœur, ni investisseur providentiel et chercha en vain l’aide d’une société de capital-risque ou un partenaire pour une coentreprise.
Il dut donc se contenter, comme premier emploi, de vendre en porte-à-porte des mélangeurs de cuisine. Mais il fut vite fatigué des modalités de la vente directe : vente agressive, vente à l’arraché, proposition d’avantage choc ou d’avantage personnalisé, répétition du même boniment.
Sa formation de mercaticien lui permit d’être embauché dans le service de veille mercatique d’une entreprise de l’industrie agroalimentaire orientée vers l’alimentation écologique. Très à l’écoute du client, il avait su détecter à temps l’essor du lèche-vitrine récréatif et permis l’adaptation du conditionnement de certains produits à ce créneau mercatique. Devenu responsable du commerce en ligne, il avait lancé une opération de bouche à oreille électronique sur les forums, comptant sur le bouche à oreille pour rendre l’entreprise vraiment multicanale. Il occupait maintenant le poste de directeur de la mercatique et se trouvait parmi les cadres de direction de l’entreprise. C’était une bonne situation, même s’il ne faisait pas partie des privilégiés.
Rémi descendit pour le déjeuner dans un libre-service en libre circulation. Il prit un plateau pour se déplacer dans la salle de service et choisir ses plats sur des kiosques avant de passer à la caisse. Il ne dédaignait pas la gastronomie mais il appréciait aussi la restauration rapide car elle fait gagner du temps.Installé dans le fauteuil à bascule de sa salle de séjour, bien qu’il ne fût pas adepte du cocounage, Rémi sirota une boisson énergétique avec des glaçons et fit un retour en arrière sur sa carrière. Il avait eu une jeunesse assez détendue et même décontractée, plus préoccupé par sa voiture qu’il avait transformée et personnalisée pour la rendre plus stylée, et qu’il allait exhiber en regardant des navets dans les ciné-parcs, ou par la planche de neige en wu>figures libres, la planche acrobatique terrestre ou la marche nordique dont il était accro que par ses études. Mais sa famille n’appartenait pas au gotha et faisait partie tout au plus de la classe moyenne. Après qu’un aquaplanage avait failli lui faire renverser un motard, il avait pris conscience à temps de sa futilité et suivi les cours d’une école de commerce et de gestion.
Il aurait eu envie d’être à son compte et aurait voulu profiter de l’essor des affaires sur la Toile où il espérait trouver un créneau commercial et se lancer dans le commerce en ligne en devenant détaillant en ligne. Un capital d’amorçage et une aide financière au démarrage auraient été nécessaires mais, en dépit de la qualité de son plan de développement d’entreprise, il ne put trouver ni argent du cœur, ni investisseur providentiel et chercha en vain l’aide d’une société de capital-risque ou un partenaire pour une coentreprise.
Il dut donc se contenter, comme premier emploi, de vendre en porte-à-porte des mélangeurs de cuisine. Mais il fut vite fatigué des modalités de la vente directe : vente agressive, vente à l’arraché, proposition d’avantage choc ou d’avantage personnalisé, répétition du même boniment.
Sa formation de mercaticien lui permit d’être embauché dans le service de veille mercatique d’une entreprise de l’industrie agroalimentaire orientée vers l’alimentation écologique. Très à l’écoute du client, il avait su détecter à temps l’essor du lèche-vitrine récréatif et permis l’adaptation du conditionnement de certains produits à ce créneau mercatique. Devenu responsable du commerce en ligne, il avait lancé une opération de bouche à oreille électronique sur les forums, comptant sur le bouche à oreille pour rendre l’entreprise vraiment multicanale. Il occupait maintenant le poste de directeur de la mercatique et se trouvait parmi les cadres de direction de l’entreprise. C’était une bonne situation, même s’il ne faisait pas partie des privilégiés.
Rémi descendit pour le déjeuner dans un libre-service en libre circulation. Il prit un plateau pour se déplacer dans la salle de service et choisir ses plats sur des kiosques avant de passer à la caisse. Il ne dédaignait pas la gastronomie mais il appréciait aussi la restauration rapide car elle fait gagner du temps.2. Suite et fin du conte terminologique : LA DICTÉE DES MOTS D’OR.
Texte de la dictée :
Rémi pensa à sa réputation de sybarite et se dit avec une ironie amère qu’aucun mets de cette agape frugale ne déclencherait cette urticaire sporadique qu’il appréhendait tant. Il remonta dans son salon, plaça sur un rayonnage de sa médiathèque les haut-parleurs de sa chaîne compacte, prit une chronique de l’an mil neuf cent quatre-vingt dans sa bibliothèque et sortit nu-pieds sur sa terrasse, située de plain-pied et exposée tout entière au soleil. Il posa de chant le livre sur la nappe bleu foncé qui recouvrait un guéridon.
Il prit son téléphone anthracite et appela sa chef(fe) des ventes. Celle-ci lui fit part de son amer dépit d’avoir raté une affaire importante et se justifia par des arguties embarrassées. Elle et le client s’étaient bien rencontrés et longuement parlé mais ne s’étaient pas accordés sur le prix. Fallait-il qu’il lui reprochât cet échec ? Quoi qu’il en pensât et quoiqu’il fût contrarié, il jugea incongru d’exhiber sa déconvenue et préféra la rasséréner. Il lui rappela qu’elle devait organiser une séance de remue-méninges pour trouver des noms aux nouveaux produits, notamment ceux destinés à être des porte-drapeaux, qu’on espérait écouler à l’envi et « qu’il faudrait que nous associions à la marque pour en exhausser le prestige », spécifia-t-il.
N.B. :
1) vingt et cent employés pour vingtième et centième sont considérés comme invariables : « l’an mil neuf cent quatre-vingt », « le numéro deux cent » (nombres cardinaux employés comme adjectifs ordinaux).
2) « L’an mil neuf cent quatre-vingt » peut s’écrire aussi « l’an mille neuf cent
quatre-vingt ».
2) « l’an mil neuf cent quatre-vingt » peut s’écrire aussi « l’an mil-neuf-cent-quatre-vingt » (le rapport du Conseil supérieur de la langue française publié le 6 décembre 1990 préconise l’usage du trait d’union pour tous les numéraux composés).
Liste et définitions des termes utilisés dans le conte terminologique pour éviter les anglicismes :
Ces termes figurent dans l’ordre de leur apparition dans le texte. Certains ont fait l’objet d’un travail des commissions de terminologie et d’une publication officielle. Les dates mentionnées sont celles de la publication au Journal officiel.
Ces termes sont en majorité extraits des lexiques figurant sur le site de l’APFA (http://www.apfa.asso.fr/historique). Ces lexiques donnent les équivalents français de plus de 7600 anglicismes et plus de 3600 définitions (la plupart officielles) de termes relevant du français des affaires.
fauteuil à bascule (divers) : fauteuil permettant un léger balancement d’avant en arrière. On l’appelle aussi berceuse ou chaise berçante (au Québec notamment).
salle de séjour ou séjour (divers) : pièce où l’on se tient habituellement. On l’appelle aussi vivoir (Québec).
coucounage (mercatique) : mode de vie et de consommation conduisant à un repli douillet sur le foyer.
boisson énergétique (restauration) : boisson tonique qui fournit de l'énergie à l'organisme et stimule ses forces.
avec des glaçons (restauration) : avec de petits cubes de glace artificielle.
retour en arrière (cinéma, télévision) : évocation d’une période antérieure.
détendu (société) : calme, serein.
décontracté (société) : insouciant, à l'aise, sans crainte ni angoisse.
transformer (automobile) : modifier un véhicule de série pour améliorer ses performances, modifier son style ou simplement le rendre unique.
personnaliser (automobile) : apporter des modifications, notamment au moyen d'accessoires, à l'aspect, à l'aménagement ou au moteur d'un véhicule de série, de façon à le rendre plus conforme aux goûts de son propriétaire.
stylé (mercatique) : qui a du style (beauté fonctionnelle), de l’allure.
navet (audiovisuel) : très mauvais film.
ciné-parc (audiovisuel) : cinéma de plein air où le spectateur assiste à la projection assis dans sa voiture.
planche de neige (sport) : planche de sport, généralement équipée de fixations pour les pieds, conçue pour permettre d'évoluer en position debout sur la neige ; par extension, la pratique sportive consistant à utiliser ce type de planche.
figures libres (sport) : activité consistant à enchaîner des figures acrobatiques qui requièrent technique et créativité.
planche acrobatique terrestre (sport) : pratique consistant à réaliser des figures acrobatiques à l'aide d'une planche à roulettes, dans des sites spécialement équipés de rampes et de modules, inspirés du mobilier urbain.
marche nordique (sport : marche sportive que l’on pratique en s’aidant de bâtons et dont les mouvements sont inspirés de ceux du ski de fond.
accro (divers) : fana, passionné.
gotha (société) : ensemble des personnalités économiques, politiques, artistiques, etc. bénéficiant d’une grande notoriété.
classe moyenne (société) : la « classe moyenne » est un concept de classe sociale basé principalement sur le niveau de vie. Le niveau de vie de ce groupe se situe au-dessus de celui des « classes pauvres » et en dessous de celui des « classes aisées ».
aquaplanage (automobile) : perte d'adhérence des roues d'un véhicule sur une surface mouillée due à la formation d'une pellicule d'eau entre les pneus et cette surface.
motard (motocycles) : motocycliste.
école de commerce et de gestion (enseignement) : école des affaires, école où sont enseignées les théories et les techniques du commerce et de la gestion.
à son compte (économie d’entreprise) : en travailleur indépendant, personne indépendante professionnellement, qui n'a pas de contrat de travail avec un employeur.
les affaires sur la Toile (économie d’entreprise) : le commerce effectué sur Internet.
créneau commercial (économie d’entreprise) : ou niche, petit segment de marché, ciblé en termes de clientèle ou de produit, généralement nouveau et peu exploité.
commerce en ligne (économie d’entreprise) : achat et vente à distance utilisant des procédés électroniques qui permettent la liaison directe et instantanée entre le vendeur et le client.
détaillant en ligne (économie d’entreprise) : entreprise de vente au détail à distance par Internet.
capital d’amorçage (finances) : fonds alloués, le plus souvent par des investisseurs providentiels au lancement d'un projet pour permettre la prospection de marchés et le développement de produits ou de services.
aide financière au démarrage (finances) : somme versée à une entreprise récemment créée, par l'État, une collectivité locale, une banque ou un investisseur providentiel, afin de soutenir ses débuts.
plan d’affaires (économie d’entreprise) : ou plan de développement, dossier présentant un projet chiffré de création ou de développement d'entreprise.
argent du cœur (économie d’entreprise) : soutien financier apporté pour des raisons affectives ou familiales.
investisseur providentiel (économie d’entreprise) : investisseur privé qui apporte capital et savoir-faire à de jeunes entreprises innovantes sans rechercher de rendement immédiat, dans une perspective de succès à terme.
capital-risque (finances) : investissement à risques assorti de gains potentiels élevés, consistant en prises de participations dans des entreprises œuvrant en principe dans des techniques de pointe, les idées nouvelles et sur les marchés risqués, réalisé notamment par des sociétés spécialisées, dites « sociétés de capital-risque ».
coentreprise (économie d’entreprise) : projet économique élaboré par une association d'entreprises constituée selon des modalités diverses et permettant en général de bénéficier des synergies des entreprises associées.
emploi (marché du travail) : métier, travail, poste, boulot.
en porte-à-porte (économie d’entreprise) : en passant de logement en logement, démarchage à domicile.
mélangeur (restauration) : appareil permettant de mélanger des aliments, mixeur.
vente directe (mercatique) : technique de vente fondée sur la mercatique directe et caractérisée par une relation personnalisé avec les clients.
vente agressive (mercatique) : technique de vente dont l'argument principal est l'importance supposée des avantages financiers consentis au client.
à l’arraché (mercatique) : par une action énergique et brusque.
avantage choc (mercatique) : avantage accordé lors d'une vente agressive.
avantage personnalisé (mercatique) : avantage accordé à certains clients.
boniment (mercatique) : argumentaire, baratin.
mercaticien ou mercaticienne (mercatique) : spécialiste de la mercatique, ensemble des techniques et des actions grâce auxquelles une entreprise développe méthodiquement la vente de ses produits et de ses services en adaptant son offre aux besoins et au comportement du consommateur.
veille au marché (mercatique) : recherche, traitement et diffusion, en vue de leur exploitation, de renseignements relatifs à l'environnement commercial de l'entreprise.
industrie agroalimentaire (économie d’entreprise) : ensemble des activités de transformation des produits alimentaires.
alimentation écologique (économie d’entreprise) : aliments dont la production respecte l’environnement.
à l’écoute du client (mercatique) : qualifie une pratique commerciale totalement liée aux attentes et aux exigences du client.
lèche-vitrine(s) récréatif (mercatique) : effectué dans un climat de détente et de loisirs.
conditionnement (mercatique) : emballage destiné à assurer la protection, la conservation et le transport d'un produit, ou encore servant à le mettre en valeur.
niche (mercatique) : ou créneau commercial, petit segment de marché, ciblé en termes de clientèle ou de produit, généralement nouveau et peu exploité)
responsable du commerce électronique (économie d’entreprise) : (ou commerce en ligne).
bouche-à-oreille électronique (mercatique) : technique mercatique reposant sur la transmission, de proche en proche, par voie électronique, de messages commerciaux.
forum (Internet) : service permettant discussion et échanges sur un thème donné : chaque utilisateur peut lire à tout moment les interventions de tous les autres et apporter sa propre contribution sous forme d'articles.
bouche-à-oreille (mercatique) : technique mercatique fondée sur l'exploitation des messages circulant entre les consommateurs.
multicanal (économie d’entreprise) : se dit d'une organisation commerciale combinant différents modes de contact avec la clientèle (magasin, téléphone, site internet, application mobile...
directeur de la mercatique (économie d’entreprise) : responsable de la mercatique dans une entreprise.
cadre de direction (économie d’entreprise) :
les privilégiés (société) : les personnes fortunées, jouissant d'avantages matériels considérables.
déjeuner (restauration) : (France), dîner (Belgique, Québec, Suisse)
libre-service (restauration) : restaurant ou magasin où le client se sert lui-même.
libre circulation (restauration) : les clients circulent librement entre les présentoirs pour choisir leurs plats.
salle de service (restauration) : salle de restaurant.
kiosque (restauration) : présentoir, à l'origine circulaire, destiné à la restauration en libre-service.
caisse (mercatique) : lieu où s’effectue le paiement.
gastronomie (restauration) : bonne chère, plaisir de la table.
restauration rapide (restauration) : système de restauration rapide à bon marché, à service et assortiment limités, qui permet de consommer sur place ou ailleurs.
Voici ce que donnerait le conte terminologique en franglais :
Installé dans le rocking chair de son living room, bien qu’il ne fût pas adepte du cocooning, Rémi sirota un energy drink on the rocks et fit un flashback sur sa carrière. Il avait eu une jeunesse assez cool et même relax, plus préoccupé par sa voiture qu’il avait tunéeb> et customisée pour la rendre plus design, et qu’il allait exhiber en regardant des soaps dans les drive-in cinémas, ou par le snowboard freestyle, le skatepark boarding ou le nordic walking dont il était addict que par ses études. Mais sa famille n’appartenait pas à la jet set et faisait partie tout au plus de la middle class. Après qu’un aquaplaning ait failli lui faire renverser un biker, il avait pris conscience à temps de sa futilité et suivi les cours d’une business school.
Il aurait eu envie d’être freelance et aurait voulu profiter de l’essor du Net business où il espérait trouver une market niche et se lancer dans l’e-commerce en devenant e-tailer. Un seed capital et un early-stage financing auraient été nécessaires mais, en dépit de la qualité de son business plan, il ne put trouver ni love money, ni business angel et chercha en vain l’aide d’une société de venture capital ou un partenaire pour une joint-venture.
Il dut donc se contenter, comme premier job, de vendre en door-to-door des blenders de cuisine. Mais il fut vite fatigué des modalités du direct marketing : hard selling, vente au finish, proposition d’avantage hard ou d’avantage soft, répétition du même pitch.
Sa formation de marketer lui permit d’être embauché dans le service de marketing intelligence d’une entreprise du food business orientée vers l’ecofood. Très customer-driven, il avait su détecter à temps l’essor du fun shopping et permis l’adaptation du packaging de certains produits à cette niche marketing. Devenu e-business manager, il avait lancé une opération de marketing viral sur les newsgoups, comptant sur le buzz marketing pour rendre l’entreprise vraiment click-and-mortar. Il occupait maintenant le poste de marketing manager et se trouvait parmi les executive managers de l’entreprise. C’était une bonne situation, même s’il ne faisait pas partie des happy few.
Rémi descendit pour le lunch dans un self-service en free flow. Il prit un plateau pour se déplacer dans le food court et choisir ses plats sur des scrambles avant de passer au check-out. Il ne dédaignait pas le fooding mais il appréciait aussi le fast food car il fait gagner du temps.
3. Participez à l’opération "Dis-moi dix mots" qui invite chacun à jouer et à s’exprimer autour de dix mots sous une forme littéraire ou artistique.
L’édition de cette année est « Dis-moi dix mots qui ne manquent pas d’air ! ». Consacrée à l'air, elle invite chacun à s’inspirer des mots qui évoquent l’air sous toutes ses formes. L’air est en effet une ressource naturelle, un bien commun à préserver pour l’avenir de l’humanité. On l’associe également à la vie, à l'énergie, à la santé. Il évoque par ailleurs le mouvement, la mobilité, la circulation. Source de sensations, selon qu’il est chaud ou froid, qu'il embaume ou empeste, l’air est aussi ce souffle de vie qui nous relie aux autres. Il évoque symboliquement l'aventure, une frontière à franchir. Dix mots vous sont proposés comme autant d'invitations au voyage, à la réflexion, au plaisir, à la poésie : aile, allure, buller, chambre à air, décoller, éolien, foehn, fragrance, insuffler, vaporeux.
Illustrez (par un court texte, un dessin ou les deux) un (ou plusieurs) de ces mots, ou, si vous préférez, un des néologismes que vous avez repérés dans la début du conte terminologique. Donnez libre cours à votre créativité.Retour au sommaire des sujets
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