Allocution de M. Bernard CERQUIGLINI,
Délégué général à la langue française
Mesdames et Messieurs,
Au moment où s’achève mon mandat de délégué général à la langue française, et où se rouvrent pour moi les portes accueillantes de l’enseignement supérieur, je souhaite vous dire ma joie, ma très grande joie, de participer à nouveau à cette grande fête de la langue française de l'économie, et grâce à Jean Marcel LAUGINIE, de l’amitié.
Je voudrais vous dire surtout quelle importance cruciale l'association pour le français des affaires a eue dans la politique que nous avons menée, et ceci pour au moins trois raisons :
La première : l’APFA, pour utiliser le sigle habituel, est un puissant, très puissant relais des utilisateurs pour la diffusion des termes officiels. Vous savez que la Délégation générale a pour tâche de faire apparaître ces termes, de les diffuser, de les faire implanter. Or, on sait aujourd’hui, à la suite d’études sociolinguistiques menées au nom de la Délégation générale, le rôle fondamental que jouent les modalités de la diffusion des termes. Et l'APFA, par ses divers canaux, par ses activités, joue un rôle fondamental.
Deuxième raison : l'APFA, par cette diffusion,, touche l'Éducation nationale dans son ensemble. Or, on sait également, pour l'avoir fait analyser par des savants, le rôle du système éducatif dans la transmission et dans l'implantation des termes nouveaux. C'est, bien sûr, pour les générations montantes que nous œuvrons, et elles sont bien représentées ici, mais c’est aussi par elles.
Troisième raison : l’APFA, par le rayonnement international qu'elle s’est acquis, permet d’améliorer grandement la coordination francophone. On sait enfin la nécessaire articulation en francophonie des productions terminologiques et de leur implantation.
L'APFA, en un mot, ne diffuse pas seulement des termes, elle fait rayonner une grande idée. Et c’est à mes yeux encore plus important.Retour au sommaire des actes des 6ème et 7ème journées
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