Sanaa BENNIS

Lauréat marocain
27 novembre 1997

C'est un grand honneur pour moi aujourd'hui de représenter mon pays, le Maroc, pour cette grande manifestation culturelle.

Tout d'abord je tiens à remercier infiniment les organisateurs du Mot d'Or, en l'occurrence tous les Services culturels des Ambassades et Consulats de France à travers le monde entier. Indéniablement, une telle manifestation permet de rappeler au monde entier que la langue de Molière demeure non seulement une très belle langue de communication mais aussi une langue de fraternité et de rapprochement des peuples et ce n'est pas notre présence ici qui va me contredire.

L'impact de cette manifestation au Maroc n'a fait que conforter et durcir l'amitié qui a existé et qui existera toujours entre la France et mon pays. Les échanges bilatéraux économiques, culturels et sportifs se trouveront à leur tour renforcés et rendus inébranlables par cette manifestation.

Désormais, la France et le Maroc sont liés par l'histoire et ce genre d'initiative consolide ces liens. Personnellement et hormis le fait que je suis en train de vivre un petit rêve à travers ma participation au Mot d'Or, je retiendrai que la langue française m'a permis de connaître, de communiquer, de comprendre, de respecter et de lier amitié avec des jeunes que je croyais si différents de moi. Je sais maintenant que les frontières ne sont pas des obstacles aux échanges entre pays. Je ne finirai pas mon intervention ici sans rappeler que la prospérité de toute civilisation passe par l'harmonie et la synergie entre les peuples. Maintenant qu'on peut disposer sans modération de la langue française, je pense qu'on peut accomplir toute forme de synergie.

Enfin, merci et grand bravo aux protagonistes de cette initiative qui j'espère durera à tout jamais.

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