PRÉSENTATION DE L'APRÈS-MIDI

Jean Marcel LAUGINIE
Président de l'association Actions pour promouvoir le français des affaires (APFA),
organisateur des Journées du français des affaires et des cérémonies du Mot d'Or

Merci vivement, Monsieur Gérard Moulin, merci aussi de nous accueillir à nouveau dans cette splendide salle de votre ministère.

Puisque vous avez parlé du Mot d'Or pour les élèves et les étudiants, je crois qu'en effet c'est l'avenir. Voici ces 25 jeunes que vous allez honorer à 17 heures, et auxquels Mme la Déléguée générale à la langue française va remettre l'épinglette du Mot d'Or à chacun d'entre eux.

Je vais les appeler tout de suite.

Pour l'Allemagne, Hans-Joachim WICHLEIN, la Belgique, Lorenzo CAMPOLINI et Ingrid SMOLDEREN, pour la Bulgarie, Elena NEDKOVA, pour la Chine, Xiang KONG ZHANG, de Shanghai, pour la Côte d'Ivoire, Alassane FOFANA, pour le Danemark, c'est la première fois que nous avons un lauréat pour le Danemark et pour la Chine, Lars KOUSGAARD, pour Djibouti, Hibado Isman DAHER, pour l'Espagne, Julian PARDON CHACUN, pour la Finlande, Mia PELKONEN, pour la France, Delphine GUERIN, Nathalie LATOUR, Sabrina HADDADI, pour le Gabon, Noeline NGUEMA NKOUME, pour l'Italie, Angelo FRIGERIO, pour Le Liban, Sandy TABRY, pour la Macédoine, Aneta NAUMOVSKA, pour le Maroc, Sanaé BENNIS, pour la Mauritanie, il y a un arabophone et un francophone, c'est tout à fait normal, Elimane DIOP et Ely Salem O Moktar M'BARECK, pour la Pologne, Janusz MATLOCH, pour le Portugal, Gisela FRANCO et Maria Lisette DA SILVA, pour la Roumanie, Raluca BREZAN, pour la Russie, Julian TISSEN, pour la Tunisie Aminé KRIA et pour la Turquie Ekin SENTAY.

Pour fêter cette dixième Journée, comme disait Gérard Moulin, le programme est dense. Nous souhaitons faire le point sur l'état et l'avenir des affaires en français ou plutôt sur la capacité de chaque langue maternelle à intégrer, à maîtriser, à enrichir les nouvelles techniques de gestion, les nouvelles méthodes d'action, les nouvelles orientations de la culture d'entreprise.

Une langue est d'abord portée par une population, Jean-Claude Chesnais, directeur de recherches à l'INED, l'Institut National d'Études Démographiques, a bien voulu nous apporter quelques éléments de réflexion ; mais une langue doit permettre aussi d'expliquer le monde dans ses percées techniques, d'expliquer justement ce septième continent, c'est ce que les conférenciers nous montreront avec la Toile, la monnaie électronique et le commerce électronique. Dans la deuxième partie de l'après-midi, nous parlerons du questionnaire que nous avons lancé en juillet auprès de l'ensemble des pays, grâce aux services du Ministère des Affaires Étrangères et du Secrétariat d'État à la coopération ; nous commençons à avoir les résultats ; je vous en donnerai les grandes lignes, afin de déterminer quelle place l'avenir réserve au français des affaires ou plutôt aux affaires en langue française.

Merci infiniment à M. Jean-Claude Chesnais pour avoir bien voulu commencer l'après-midi.

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